mercredi 22 février 2012

LAC ATITLAN


 La gare de bus de Quetzaltenango est une vraie fourmillere : des bus colores klaxonant, et fumant, et en plus un marche  tout autour.

 Nous avons attendu une heure avant de partir pour le Lac Atitlan.  Et 5 mn avant le depart, une nouvelle fois, Sylvie et Stephane, les franco quebecois, croisent notre chemin et prennent le meme bus que nous.

 Le lac Atitlan occupe le cratere d un tres vieux volcan, 85000ans. Il fait 18km sur 8 et est lui meme entoure de volcans tous en sommeil et de montagnes aux pentes abruptes.
 Le niveau du lac depend directement des precipitations, puisqu'il n'a pas de deversoir. En 2010 lors du cyclone  Agatha,   son niveau est monte brusquement  et toutes les maisons  du bord se sont retrouvees dans l'eau et y sont toujours .
    Nous sommes a 1550m d altitude le climat  est juste parfait.








 En plus de Panajachel, 10500 habitants, une dizaine de villages se sont etablis auour du lac. Le moyen de communication entre les villages est la lancha a moteur aux horaires tres flexibles.Certains  comme San Pedro, ou nous nous sommes installes sont aussi accessibles par une route assez escarpee .

 Nous avons donc visite San Pedro, Santiago, Panajachel, San Juan . Les rues menant aux embarcaderes sont tres touristiques: boutiques, petits  hotels, restaurants, souvent tenus par des etrangers genre babacool qui semblent vivre  de pas grand chose. Quelques locaux aussi ont leur boutiques faites de bric et de broc. Le centre des villages, plus en hauteur, est plus authentique  avec encore de belles couleurs dans les habits.
 







Nous sommes ici chez les Tzutujiles, certains anciens portent encore  l habit traditionnel: les hommes  le pantalon blanc raye, les femmes, a Santiago,  un espece de turban confectionne avec une piece de tissu longue et etroite.



















 Le volcan San Pedro le matin de notre promenade a Santiago.
  Dans l eglise de Santiago toutes les statues sont curieusement  habillees d un tissu colore.Chaque groupe a son uniforme dont un  a rappele a Brigitte certain tablier d'internat...






Un jeune garcon nous a conduit  a Maximon, qui fait l' objet d'un culte esoterico-magico-chamanico-turistico-religieux . Il se trouve dans une maison particuliere a laquelle  on accede par une succession de petites ruelles. On paie l'entree (qui servira a acheter des cigares et de l'alcool a Maximom) et il y a un supplement pour la photo... L ambiance n est pas particulierement recueillie.certains boivent du coca en discutant affaires, d'autres allument des cierges.On se demande quelle est la part du folklore pour les touristes et celle de la devotion...












Nous avons fait la randonnee jusqu en haut du volcan San Pedro. Pour cela il est obligatoire d etre accompagne d un guide  il faut bien que le tourisme profite  a un maximum de locaux.





 La montee est assez raide et souvent amenagee avec des marches

 mais la vue sur le lac et les volcans est imprenable

 La vegetation couvre entierement le volcan dont la derniere erruption date de plus de 200 ans. Voila la fleur tres particuliere d'un grand arbre: son pistil est constitue de 5 tiges rappelent les doigts de la main ou les pattes d'une poule(pata de gallina).
 La premiere moitie de la montee se fait dans les cafeiiers dont les fruits rouges sont pour la plus part a maturite .
 Des paysans  recoltaient et  descendaient  le cafe jusqu a la route la plus proche A San pedro, ils sont proprietaires de leur parcelle.
 Les sacs une fois peses sont emportes par un camion a la cooperative du village.


 Avant de nous separer de Sylvie et Stephane nous avons squate la terrasse de leur hotel pour un appero improvise

1 commentaire:

  1. Des marchés aux couleurs superbes et de belles balades en montagne...Vous devez vous régaler!

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